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XV Imporuptible - Les Trouffignards du MUC : 30 - 0
Match du lundi 23/11/2009.
Rencontre à 20h, à Montreuil.
Temps : Pluie légère (à l’anglaise, vous visualisez maintenant) et vent moyen à fort en rafales.
Terrain : Pelouse grasse.
Supporteurs : 5 (1 Imporuptible, 1 Trouffignards et 3 Trouffignardes (si, si !!)).
Arbitre : Lolo Delmon
Equipe du XV Imporuptible : Maillot blanc (pas longtemps …).
Effectif : 22 + 2 staff
Equipe des Trouffignards : Maillot Rouge
Effectif : 15
Après les progrès entrevus au cours des 2 dernières rencontres, le xv impotruptible avait hâte de se retrouver pour affronter cette équipe du Maincy Université club, les Trouffignards.
Malgré un temps à ne pas mettre un fonctionnaire dehors, nous étions un groupe de 25 joueurs prêts à faire chanter le cuir sous la pluie.
Cette envie se concrétisait dès le coup d’envoi laissé aux visiteurs.
Le ballon réceptionné par les avants était vite transmis à l’aile (où la vie est belle, facile…).
Jimmy faisait apprécier sa pointe de vitesse et trouait la défense sur 50 mètres, en oubliant néanmoins de mettre le ballon du bon côté pour raffuter son défenseur le cas échéant. En fait, il se réservait pour un plongeon de footballeur américain qui ravissait tout le monde sauf le préposé aux lavages de maillot désigné d’office.
2ème minute : score : 1 – 0
Les imporuptibles ne relâchaient pas leur emprise et inscrivaient un nouvel essai à la 6ème minute après de nouveau un ballon bonifié par les avants et vite transmis à une ligne de ¾ en verve.
Le douanier Sylvain, douanier de son état et demi d’ouverture les lundis soirs, redoublait parfaitement pour inscrire son premier essai du match.
Malheureusement, sur l’action, l’équipe des impôruptibles perdait un de ses jeunes joueurs toujours présents à l’entraînement : Fred Subra. Pour ne pas choquer les jeunes lecteurs, les souffrances endurées par l’intéressé et sa découverte des urgences de nuit seront passées sous silence. Souhaitons-lui prompt rétablissement à lui et son coude gauche (devinez sa main favorite pour tenir le verre de bière pendant la 3ème mi-temps et vous comprendrez son double désarroi).
6ème minute : score : 2 – 0
L’équipe des imporuptibles ne se démobilisait pas pour autant et repartait à l’attaque.
Sylvain (oui ! toujours le même) concrétisait une nouvelle fois les temps forts de l’équipe en inscrivant un bel essai. Les avants faisaient leur métier d’avant en nettoyant les ballons et en insistant au ras et les arrières concrétisaient ce bel effort (qui a dit enfin ??? c’est petit comme réflexion !).
15ème minute : score : 3 - 0
Ce soir, les blancs avaient décidé d’avoir la maîtrise du ballon. Et sur une percée du ¾ centre Anthony (de Neuilly de la passe de feu même au sol), ce dernier avait la surprise d’avoir au soutien un vieux 2ème ligne quarantenaire qui n’avait plus qu’à courir quelques mètres pour aplatir et concrétiser cette belle combinaison des ¾.
Réflexion du coach sur le bord de touche : « quand je vous dis qu’il faut trottiner sur un terrain, à un moment ou un autre, on finit toujours par se retrouver au bon endroit au bon moment !!! regardez moi cet impotent, il arrive encore à marquer un essai !!! ».
30ème minute : score : 4 – 0
Cette belle entame de jeu confirmait que nos adversaires en manque de gabarit et de repères rugbystiques suffisants ne devaient normalement pas poser trop de problèmes à une séduisante équipe des imporuptibles dont le banc bien fourni permettait déjà d’effectuer quelques changements.
Vexés, les Trouffignards se réunissaient au centre du terrain pour tenter de remobiliser les troupes. Ils venaient enfin dans le camp des blancs grâce à une percée de leur ¾ centre.
Mais les blancs souhaitaient garder inviolé leur en-but et mettaient les barbelés (re-facile).
Le rythme du match se ralentissait au fur et à mesure des nombreux coups de sifflets de notre nouvel arbitre officiel, LoLo (aussi appelé : J…., tu me casses les CENSURE).
Les spectateurs (et les joueurs) s’endormaient gentiment jusqu’à la mi-temps sifflée sur ce score de 4 – 0.
2° mi – temps :
Réveillés par un discours musclé de leur capitaine Jean-Mimi (dit l’ours du béarn, race fragile mais toujours vaillante au combat), les blancs (devenus les gris) repartaient à l’attaque et enchaînaient de belles séquences ou les petits côtés s’enchaînaient avec les attaques grand large (test pour les non initiés : petit côté ?? grand large ??).
Les avants plus au soutien qu’en première mi-temps étaient bien drivés par un clone de Peter STRINGER : au ras, à l’intérieur du 10, ils harcelaient la défense adverse.
Parfois pénalisés par manque de soutien et de nettoyage, ils contestaient néanmoins les ballons sur chaque mêlée ouverte et mettaient les mains là où nos adversaires avaient peine à mettre leur casque. La rentrée de notre poète itinérant Régis n’était pas étrangère à ce constat déjà relevé lors des précédentes sorties de l’équipe.
La porte de la défense blanche était systématiquement claquée à la tête de nos jeunes adversaires qui ne se décourageaient pas néanmoins.
Sachant que le club house était fermé et qu’il n’aurait pas à payer sa tournée pour son hat-trick, Sylvain (si, si toujours lui) marquait son 3ème essai personnel sur une action tout autant personnelle.
Son récit en exclusivité : « j’ai vu le trou à l’intérieur du 10 adverse, le 3ème ligne était loin. J’ai donc fixé mon vis-à-vis par une feinte de passe vers l’extérieur, je lui ai pris son intérieur (et sa dignité), j’ai montré mon numéro dans le dos au fameux 3ème ligne en retard ! pas compliqué le rugby !! ».
Question : « pourquoi ce réveil soudain sur ce match ? »
Réponse : « l’absence de notre coach parti surfer sur la côte bourg en bressoise m’a libéré et j’ai pu enfin sortir des schémas imposés par le staff technique. J’ai laissé libre cours à mon imagination et ma technique individuelle ».
48ème minute : score : 5 – 0.
Et nos adversaires alors : emmenés par un numéro 8 percutant, ils continuaient d’attaquer sans relâche au ras. Quelques percées d’un 10 (petit mais rapide) étaient rattrapées par notre défense.
Aidés par le vent en cette deuxième mi-temps, les blancs transformaient toutes les pénalités sifflées en touche. Leur unique sauteur Christophe (dit le casqué mal rasé) se goinfrait de ballons, bien aidé par des lifteurs ( ?) en progrès.
Les remplaçants étaient également de la fête, même un quarantenaire footeux a pu jouer (si, si).
Jimmy, vexé de voir un autre joueur de l’équipe marquer plus d’essais que lui, y allait de son doublé à l’heure de jeu.
60ème minute : score : 6 – 0.
Les rouges repartaient à l’attaque, jouaient rapidement les pénalités à la main mais les blancs ne lâchaient RIENG et à un m’ment d’nné récupéraient toujours le cuir.
L’ours béarnais avait dit à la mi-temps : « ce soir, nous ne prendrons pas d’essai, c’est compris ! ».
Terrorisés, les blancs se sont évertués jusqu’au coup de sifflet final à respecter cette consigne pour ne pas être brutalisés par lui après match dans les vestiaires.
La fin du match était sifflée sur ce score sans appel de 6 à 0.
Les joueurs blancs ne manquaient de faire la traditionnelle haie d’honneur accompagnés d’une chanson folklorique interprétée par nos adversaires.
Nous dédions ce match à Fred Subra et lui souhaitons un prompt rétablissement et un rapide retour parmi nous.
Lionel : « les yeux de la touche » (au dictaphone)
Bertrand (à la pause méridienne)
Le XV Imporuptible contre Les Trouffignards